lundi 16 avril 2018

Demain matin Montréal m'attend...

Avis aux lecteurs : Ce billet sera assurément considéré comme un écrit où la procrastination est toute en puissance!

9 mars 1996, Grand-Théâtre de Québec
Il y a plusieurs années, arborant fièrement les lulus, la salopette de Jeans avec chemise à carreaux sous les bretelles ainsi que les bottes Sorel, (P.S. Je remercie autrui de ne pas avoir immortalisé l'évènement le temps d'un cliché...Déjà que le souvenir, lui-même, est lourd à porter) je m'apprêtais à voir ma première pièce de théâtre musicale. C'est ce soir-là que ma vie culturelle naquit #motà100$. Mine de rien, cette carrière "amateur" débuta avec du Michel Tremblay et son célèbre Demain matin Montréal m'attend ; Tsé quand tu mets la barre haute tout de suite en commençant!

Si certaines petites filles de mon âge rêvaient d'incarner une souris dans le célèbre Ballet de Casse-Noisette...moi, je rêvais de personnifier une prostituée dans le bordel de Betty Bird ou mieux encore devenir Louise Tétrault/Laïla Jasmin. Va savoir pourquoi!?

En vain, rêve déchu!

17 juin 2017 ; 21 ans plus tard, TNM 
Voilà que MA comédie musicale revoit le jour pour une troisième fois en 50 ans d'existence. J'étais heureuse de retrouver les personnages colorés du grand Tremblay ainsi que les airs du virtuose François Dompierre qui signe et "re-signe" cette trame sonore depuis la version originale de 1970. J'étais également fébrile de découvrir la mise en scène de cet univers déjanté, cette fois, assurée avec brio par René Richard Cyr.

La distribution actuelle est excellente, mais je dois avouer que dans mon souvenir de pré-pubère de 6e année, les comédiens précédents avaient un petit quelque chose de supérieur, de parfait et d'intouchable. Ceci dit, ce regard ; ces souvenirs doivent être biaisés... Puisqu' après tout, lorsque je relis les paroles de chacune des pistes musicales à ce jour, je me rends compte que je les chantais assurément sans en comprendre le sens réel à l'époque. Du moins, je l'espère... Il est sans doute de même pour ma compréhension générale des assises de cette oeuvre. Assurément, l'histoire de fond demeure la même, mais la spectatrice que je suis 21 ans plus tard analyse et assimile le tout différemment.

Version 2017 ; Mention spéciale à mes coups de coeur de talent : Benoît McGinnis (Marcel-Gérard) et Kathleen Fortin (Betty Bird) pour leurs performances! Bref, Demain matin Montréal m'attend est un classique théâtral/musical à voir au moins une fois au cours de sa vie culturelle...

La mouture actuelle est en tournée à travers le Québec depuis le 22 mars, et ce, jusqu'au 12 mai 2018. Pour plus de détails :  http://demainmatin.ca/index.html




mardi 4 avril 2017

Il était une fois ...Miss Sushi !


Vendredi 31 mars, au restaurant Table du Nouvo St-Roch, j'ai eu la chance d'assister à un lancement de livre qui m'a beaucoup plu...


Si j'avais l'opportunité de modifier les pages du Petit Robert, j'irais inscrire le nom de Geneviève Everell comme étant un synonyme au mot résilience. Ce terme fut pratiquement inventé pour elle et c'est peu dire !
Dans son 4 ͤ livre, beaucoup plus personnel que les précédents, Il était une fois…Miss Sushi, Geneviève Everell nous invite à cœur ouvert dans son intimité, son enfance, son adolescence et dans son entreprise  Sushi à La Maison, où elle offre des bouchées de bonheur à ses clients.

Là, on y découvre une femme passionnée, inspirante, positive persévérante, qui voue un amour inconditionnel en la vie et qui a réussi à rejoindre les étoiles tant elle brille de sa personne.

J'ai dévoré ce livre en peu de temps, moi qui procrastine habituellement lorsqu'il est question de traverser un bouquin d'une couverture à l'autre.  Me plonger dans cet univers ne m'a pas laissé indifférente ; ma lecture m'a obnubilée…incapable d'arrêter. Cela est venu me brasser les idées et me motiver quant à un je ne sais  quoi. Était-ce la conférencière et le mentor en elle qui sont venus m'interpeler ?

Certes, si Geneviève fut guidée par plusieurs étoiles tout au long de son tumultueux parcours, elle  illuminera sans doute le chemin de plusieurs personnes en tant que modèle.

Geneviève Everell sera présente au Salon du Livre de Québec cette fin de semaine au stand 91 selon l'horaire suivant :  le samedi  8 avril et le dimanche 9 avril de 11h à 12h et de 13h30 à 14h30.
Autres livres disponibles sous la plume de Geneviève Everell :
Sushi à la maison (2014)

Tartare à la maison (2015)

Les bouchées du bonheur (2016)

Pour en apprendre davantage sur son entreprise, pour assister à des cours et/ou pour recevoir une miss sushi à la maison  :

http://sushialamaison.com/

samedi 20 août 2016

J'ai quitté mes îles…



Ayant de l'eau de mer qui me coule dans les veines pour cause de grand-mère madelinienne, je retrouvais, cet  été, mon archipel de dunes de sable blanc et de cap aux rochers rouges après 25 ans d'absence. Vous imaginez ? Un quart de siècle sans avoir le vent salin du large pour me bercer doucement. Pour ce périple où le moment présent allait s'entremêler avec les souvenirs d'autrefois, je me devais de concocter  une trame sonore à la hauteur de ces retrouvailles.

De ces chansons judicieusement choisies voici mon top 10 :

1. Alexandre Poulin : Comme des enfants en cavale. Pendant la saison estivale 2016, j'ai découvert cet artiste qui roule sa bosse depuis un moment déjà ! J'adore sa poésie, ses rimes, ses tournures de phrases …

2. Patrice Michaud : Je cours après Marie. Parce que Michaud est l'artiste que j'ai découvert l'été dernier dans les Vieux-Pays. Depuis, je ne lâche plus …auditivement parlant ! #Chouchou2015.

3. Richard Séguin : Sous les cheminées. Parce que je dois être la seule fille de 32 ans qui trippe sur ce "sexygénaire" au point d'aller le voir en concert et d'écouter tous ces opus en voiture ! Sous les cheminées est de loin la chanson que je préfère dans le grand répertoire de cet artiste engagé !

4. Michel Rivard : Maudit Bonheur. Parce que ce n'est pas ça le "maudit" bonheur : errer dans un archipel où la simplicité et la "zénitude" sont aux rendez-vous ?

5. Alexandre Poulin : Souffler sur les braises. Tant qu'à le découvrir… faisons-le en grand ! #Chouchou2016

6. Gilles Valiquette : La vie en Rose. Dans mes chansons "top 5" de Karaoké. Je me plais à la chantonner depuis l'enfance !

7.  Fred Pellerin : Tenir Debout. Pour l'avoir entendu "live" au FEQ 2016, j'avais le goût d'avoir cet ode à la grandeur d'âme et à la force humaine à proximité dans mes oreilles !

8. Michel Rivard : Je voudrais voir la mer. Ma mère, aimant les concepts comme je les aime moi-même aujourd'hui, nous avait mis cette pièce dans la voiture quand nous arrivions aux Îles pour la première fois… #1990

9. Bob Dylan : Wigwam. Mon père, quant à lui, nous imposait cette pièce en boucle lorsque nous étions  à la découverte des Îles le temps d'un "roadtrip". Il fredonnait (et fredonne encore à ce jour) cet air qui a quelque chose de réconfortant pour moi. #BalladePourBalade

10. Alexandre Poulin : Voyage ; Voyage. Comme le dit le dicton : Jamais deux sans trois ! Celle-ci fut l'hymne principal de mon périple madelinot. Mon disque est assurément usé à l'emplacement de cette piste !  Cette superbe reprise s'amalgamait parfaitement aux paysages qui me servaient de décor !

dimanche 7 février 2016

Le Marquis de Sade : au-delà du mythe


Des pièces de théâtre, j'en ai vu dans ma vie. Souvent, je les choisis. J'observe les thèmes, la distribution pour faire un choix judicieux quant au grand éventail qui s'offre à moi comme spectatrice aguerrie. Lorsque le nom de Robert Lepage apparaît comme metteur en scène, scénographe, auteur ou acteur… je m'y rends sans me questionner, vouant une confiance aveugle au mythique génie du 6e art. Je ne suis jamais déçue; toujours conquise!
Automne 2015
Voilà que je prenais connaissance de la programmation du Théâtre du Trident. Que vois-je? Quills, une pièce de Doug Wright (traduite par Jean-Pierre Cloutier) mise en scène par ledit traducteur-comédien et par le grand Robert Lepage. Je me devais de me procurer mon laissez-passer pour découvrir l'univers « hardcore » du Marquis de Sade.

6 février 2016, 16 h; jour J
Enfin, j'étais prête. Prête à vivre, en solo, cette fiction produite par Ex Machina, en collaboration avec le Trident. Quoi que cette pièce exhibe des parcelles véridiques de la vie dudit Marquis alors qu'il était patient de l'asile de Charenton en fin de vie, elle en demeure une création théâtrale à prime à bord. Là où la métaphore s'unit avec l'explicite; où la perversion flirte avec les mœurs de l'époque; où la morale copule avec l'immorale. Les divers personnages sont brillamment joués par une distribution de 5 comédiens chevronnés.
Mais qu'on se le dise, quand Lepage est « dans le décor », on peut s'attendre au plus extravagant des concepts où la simplicité et la complexité s'arborent simultanément sous les yeux ébahis et l'imaginaire de tous les spectateurs. Cette fois, ce sont des miroirs amovibles et des néons qui créaient l'ambiance tantôt de la prison; tantôt du bureau du Dr Royer-Collard.

Quills se produira, pour une dernière fois, ce soir 7 février, au sous-sol du Grand-Théâtre de Québec, et ce, à guichet fermé.

Pour pousser l'expérience, sachez que Philip Kaufman a réalisé un film (Quills, la plume et le sang), au début des années 2000, s'inspirant grandement de la pièce originale de Wright.

 

dimanche 20 décembre 2015

Octobre en décembre ...


Étant une femme de principes et de classiques, je me devais d'être présente au concert des Cowboys au mythique Grand-Théâtre de Québec le samedi 19 décembre. Pour moi, un temps des fêtes sans "Grande-Messe Fringante", c'est comme un sapin sans boule ou une dinde sans farce !  Dans la dernière décennie,  j'ai réussi à vivre cette tradition festive avec une assiduité presque parfaite !  C'est dans une salle comble, où des vagues de décibels produites par les fidèles, que les Cowboys se sont présentés sur leur 36 pour cette toute nouvelle tournée arborant les couleurs du dernier opus : Octobre !

Ayant vécu un automne bien chargé, je n'avais pas eu/pris le temps d'écouter ce nouvel album. (Honte à moi !) J'ai donc découvert la majorité des pistes d'Octobre en version live. De ce fait, je n'ai qu'une onomatopée qui me vient en tête : WOW ! Au travers de ces nouveautés musicales s'immisçaient les incontournables hymnes telle "En berne" qui, même après 13 ans d'existence, est toujours d'actualité…

Ce Joyeux Calvaire de près de 2h30 fut un pur bonheur…où même le rappel  (qui débuta avec une pluie de gazous sur les airs du Shack à Hector) fut quasiment aussi long que la première partie … Re-Wow !

L'émission Accès Illimité était sur place pour suivre le groupe tant en coulisse que sur la scène… Qui sait ? Verrais-je mon minois de groupie arborant mon célèbre costume thématique : bandeau jaune et chandail semi-vintage datant de la tournée du légendaire album vert lors de la diffusion de l'émission au printemps 2016 ?

 Ceci dit, même si mon album fétiche demeure Break syndical, je continuerai de découvrir ce nouvel album qui sonne comme une tonne de briques autant en concert que dans la voiture ! Et en attendant que l'Hiver Approche, les Cowboys, quant à eux, continuent leur tournée dans la Belle-Province et même dans les Vieux-Pays… D'ailleurs, vous pouvez même vous procurez vos billets pour le 4 mars puisque ces joyeux lurons seront de nouveau de passage dans la Vieille-Capitale …
 

 

 

 

mercredi 14 octobre 2015

Paul, du 9e au 7e art ...


En cette fin de semaine d'Action de grâce où la dinde et les cornes d'abondance ornaient les tables du Québec, je me suis permis un horaire, en deux temps, où Michel Rabagliati était à l'honneur...

 

Ce bédéiste chevronné, en collaboration avec François Bouvier, a porté au grand écran son célèbre Paul. À la suite de ce visionnement, je fus conquise. Cette œuvre, je la qualifierais de «baume pour l'âme». Une histoire où les petits bonheurs du quotidien, les peines et la maladie s'entrecroisent et percent l'écran grâce aux comédiens de talent qui incarnent à merveille cet univers «Rabagliatien». Voilà un film qui vous réchauffera assurément le cœur cet automne…

En attendant, on surveillera les Jutra les doigts croisés pour un Gilbert Sicotte exceptionnel qui personnifie un Roland sur ses derniers miles …

Cet après-midi au cinoche terminé, je ne pouvais m'arrêter là ! C'est alors que je pus "pimper" mon expérience en me rendant au Musée National des Beaux-Arts du Québec pour découvrir l'exposition gratuite «Paul au musée...» Dans cette petite pièce blanche du premier étage, on peut y découvrir une centaine de planches de dessins de cet artiste du 9e art. Des œuvres illustrées par Cyril Doisneau sur le plateau de tournage de Paul à Québec agrémentent aussi le tout ! Ces items sont à votre disposition, gratuitement, jusqu'au 1er novembre...

Pour ma part, il ne me reste plus qu'à espérer découvrir, sous le sapin, la bande dessinée «Paul à Québec» spécialement rééditée pour la sortie du film…

 

vendredi 5 juin 2015

Souriez pour le cliché !

Depuis le 19 février 2015, et ce, jusqu'au 14 juin prochain, Bryan Adams s'expose dans la salle 4 du Musée national des beaux-arts du Québec en s'immisçant au côté des œuvres des grands artistes québécois tels que Clarence Gagnon, Marc-Aurèle Fortin et Jean-Paul Riopelle… À l'instar de son indéniable talent pour la musique, ce chanteur canadien, possède également d'énormes aptitudes pour l’art de la photographie… Pour preuve, il collabore régulièrement avec les sommités de magazines Vogue, Harper's Bazaar et Elle…
 

Capturant des mannequins, des chanteurs rock, des sans-abris, des acteurs de cinéma et même sa majesté la Reine…du noir et blanc aux amalgames polychromes, Adams nous propose des clichés dont la prise de vue ou le concept sont tantôt très sobres, tantôt très éclatés. ... À coup sûr, cet homme est un « collectionneur de moments mémorables ».
Au cours de ladite exposition, le visiteur peut feuilleter des livres où s'y trouve une grande collection d’images captées par le beau photographe…
 
Wounded the legacy of war
 Une section  saisissante  et poignante de l'exposition est réservée aux photos de soldats britanniques pour qui la vie fut bouleversée lors de différentes missions en Irak ou en Afghanistan ou lors d'entraînements militaires périlleux. Ces photos se veulent un hommage à ces hommes et femmes qui ont risqué leur vie pour leur patrie ainsi qu'à leurs familles qui vivent, elles aussi, avec les séquelles de la guerre…
Le compte à rebours est amorcé : il ne vous reste plus que 10 jours pour explorer l'univers saisissant de Bryan Adams !
À vos marques, prêt… Souriez !



Musée national des beaux-arts du Québec : http://www.mnbaq.org/